QUESTIONNAIRE :

1) Présentation (parcours, centres d’intérêts)

2) Qu’a apporté votre passage à l’EEIE à votre parcours professionnel ? (ex : compétences, méthodologies, nouvelle approche de votre métier, accroissement de votre réseau professionnel…)

3) Quel est votre vision/vécu des métiers autour de l’Intelligence économique ? (ex : retours d’expérience, votre vision des forces et faiblesses actuelles des métiers de l’IE)

4) Quels conseils donneriez-vous aux nouveaux Alumnis de l’EEIE ?

1. J’ai commencé par étudier en alternance à Neoma BS avec une spécialisation en entreprenariat. Durant ces 2 années d’études, je travaillais comme consultant chez IBM. Je n’avais pas envie de commencer à travailler tout de suite et j’ai voulu prolonger mes études d’une année supplémentaire afin de découvrir quelque chose de nouveaux. J’ai découvert l’IE par hasard et le sujet avait l’air intéressant. 

Suite à mon passage à l’EEIE, je suis entré chez EY comme consultant en gestion des risques et audit IT. Très rapidement je me suis rendu compte que les missions proposées n’étaient pas faites pour moi et j’ai postulé chez Wavestone comme consultant Cybersécurité. Je ne regrette pas ce changement car les missions  matchaient beaucoup plus à mes attente. En revanche, n’ayant aucune compétence de base en cybersécurité, les débuts ont été compliqués et m’ont demandé de fournir un travail supplémentaire. Actuellement, je travaille comme consultant cybersécurité Sogeti (groupe Capgemini) à Toulouse auprès du groupe Airbus.

2. Mon passage à l’EEIE m’a permis découvrir de nouvelles matières (certaines me plaisant plus que d’autres), des sujets abordés autrement que ce que j’avais pu voir en école de commerce et de rencontrer des personnes provenant de formations variées et avec des expériences différentes. Ces échanges ont été particulièrement intéressant car ils m’ont permis de travailler différemment et d’apprendre à mieux m’adapter. 

Je me rends compte dans ma mission actuelle de l’importance de la veille (que j’avais un peu négligé à l’époque)

3. J’ai une vision uniquement de l’aspect sécurité/cybersécurité pour le moment. On assiste à une réelle prise de conscience des dirigeants sur ce sujet même si les budgets alloués restent encore trop faible. La doctrine est malheureusement encore « acceptons le risque si c’est trop cher ».

Plus globalement, l’IE reste un terme qui ne parle qu’à une minorité de personnes souvent issus des mêmes milieux/réseaux. Selon moi, le défi de l’IE, à terme, sera de se rendre plus accessible pour tous les métiers car il est possible d’appliquer cette démarche à de nombreuses activités.

4. Mon conseil est issu de ma courte expérience mais il me semble primordial de tester ce qu’on peut apprécier, ne pas hésiter à prendre le risque de changer et rester continuellement ouvert d’esprit à toutes propositions (je suis en train de m’interroger sur une formation boucherie pour une activité future)