De l’EGE à l’EEIE, création de la formation en IE en France
C’est en octobre 1996, au cours d’un déjeuner entre le général Jean Pichot-Duclos, directeur du département Intelco du Groupe Défense Conseil International et Benoît de Saint Sernin, responsable du développement du Groupe ESLSCA, qu’est évoquée l’idée de formations supérieures en Intelligence Economique.
De cette rencontre naîtra le 3ème cycle de stratégie d’Intelligence Économique du Groupe ESLSCA, plus connu sous le nom de la marque déposée Ecole de guerre économique (EGE).
Après le lancement de la troisième promotion de ce 3ème cycle, Benoît de Saint Sernin rejoint à nouveau le monde de l’entreprise et dirige successivement un département de webcasting (télévision sur Internet), le marketing et la communication de ING BANK France, et enfin la communication de Disneyland Resort Paris.
Au cours de ces années, Benoît de Saint Sernin et Frédéric Leclerc travaillent ensemble, aussi bien dans l’agence de communication ANGIE, où ils participent aux premières productions véritablement destinées au web, qu’au sein d’ING BANK France où ils lancent la première Web TV financière.
Frédéric Leclerc réalise plusieurs études pour le compte de Disneyland Resort Paris pendant que Benoît de Saint Sernin en dirige la communication.
2005, création de l’EEIE
L’EEIE est née de ces expériences professionnelles qui donnent une vision juste de la réalité et du quotidien d’une entreprise.
Le concept de cette école de deuxième génération est simple « l’Intelligence Economique est un outil de développement des entreprises ! »
La première rentrée a lieu en octobre 2006, l’école grandit, se fait connaître et sera retenue en 2011 pour devenir la première formation en France (et seule à ce jour) à certifier le Titre de Consultant(e) en Intelligence Économique, Code NSF: 320, certification professionnelle de niveau I (Fr) et de niveau 8 (Eu), enregistrée au RNCP par arrêté du 19 avril 2011 et publiée au Journal Officiel du 12 mai 2011.
L’école et Versailles
L’école est située dans l’ancien hôtel de Madame de Pompadour, construit en 1752 à l’extrémité d’une aile du château de Versailles. Versailles est au cœur de l’un des pôles industriels les plus actifs d’Ile-de-France et bénéficie du dynamisme des entreprises de hautes technologies implantées sur les sites de Saint-Quentin-en-Yvelines et en vallée de Seine. L’école est à une demi-heure de Paris, à 10 minutes à pied de la gare Versailles Rive-Droite et de la gare Versailles Château (RER C).
Madame de Pompadour
Jeanne Antoinette d’Etiolles, née Poisson, marquise de Pompadour (1721-1764), favorite du roi Louis XV, est d’abord installée au château, où elle dispose dès 1745 d’un appartement relié à celui du roi par un escalier secret. Elle a rencontré le Roi le 25 février 1745 à un bal masqué organisé en l’honneur du mariage du Dauphin. Il est déguisé en if, taillé comme ceux de Versailles, elle est en bergère… Vers 1750, elle cesse d’être la favorite du Roi mais conserve une grande influence sur lui. Louis XV fait construire pour elle en 1752 un hôtel particulier par l’architecte Jean Cailleteau. En vraie mécène, dès 1756, Madame de Pompadour encourage la création de la Manufacture de porcelaine de Sèvres, l’aménagement de la place Louis XV (place de la Concorde à Paris), et la construction du Petit Trianon. Elle soutient la publication de L’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert. En 1752, Louis XV achète pour elle à Paris l’hôtel d’Evreux, aujourd’hui Palais de l’Elysée. En 1765, l’hôtel devient la résidence du gouverneur de Versailles, prenant le nom d’Hôtel du Gouvernement. Vendu comme bien national le 9 avril 1794, il est loué à un aubergiste. Au cours du XIXe siècle, un des restaurants les plus réputés de Versailles s’y tient.
Une deuxième vie : un hôtel de prestige
Revenu au domaine royal, l’hôtel connaît sa seconde vie à la fin du XIXe siècle : hôtel de tourisme, il reçoit une prestigieuse clientèle. Emile Zola, Marcel Proust qui dira du Parc qu’il est « comme la nature retouchée par la main d’un roi », Henri de Régnier, Reynaldo Hahn… Viennent aussi journalistes, hommes politiques et diplomates, à l’époque où le gouvernement français réside de nouveau à Versailles (1871-1879). L’hôtel voit passer des têtes couronnées : le prince et la princesse de Galles, l’empereur du Brésil Pierre II, qui y vécut un an avec ses enfants après avoir été chassé par une révolution en 1889, ou encore la reine Nathalie, mère d’Alexandre 1er de Serbie.Le bâtiment sera surélevé de deux étages au début du XXe siècle. L’EEIE s’y installe dès sa création en 2005.