QUESTIONNAIRE :

1) Présentation (parcours, centres d’intérêts)

2) Qu’a apporté votre passage à l’EEIE à votre parcours professionnel ? (ex : compétences, méthodologies, nouvelle approche de votre métier, accroissement de votre réseau professionnel…)

3) Quel est votre vision/vécu des métiers autour de l’Intelligence économique ? (ex : retours d’expérience, votre vision des forces et faiblesses actuelles des métiers de l’IE)

4) Quels conseils donneriez-vous aux nouveaux Alumnis de l’EEIE ?

1. Après une licence de droit général, j’ai obtenu une bourse d’étude pour effectuer un master en Angleterre (Univeristy of Exeter) en International Commercial Law. J’ai toujours souhaité donner une dimension business et internationale à mon parcours universitaire, et j’ai toujours eu un intérêt particulier pour les pays de culture anglo-saxonne depuis un séjour dans un lycée australien a 15 ans. Au retour d’Angleterre, et après plusieurs stages à la fois en France et à l’étranger (Bulgarie), j’ai fini mon cursus de droit par un master 2 Droit des affaires comparés, avec un semestre effectué à l’Université de Montréal. J’ai rejoint l’EEIE pour une année d’alternance afin de préparer une insertion réussie dans le monde professionnel et de compléter des études très juridiques avec des compétences plus transverses et opérationnelles. En effet, le droit et l’intelligence économique vont souvent de pair pour connaitre sa contrepartie et adapter sa relation contractuelle, pénétrer un marché et en comprendre les modalités et contraintes, et développer un produit dans les règles de l’art et du droit.

2. L’EEIE a été clé dans mon insertion professionnelle. Non seulement en me permettant d’acquérir des compétences opérationnelles réplicables (veille, cartographie, HUMINT et OSINT, etc.) mais en facilitant une insertion professionnelle grâce à l’alternance ainsi qu’aux missions réalisées à l’année, mais aussi à travers le réseau solidaire et dynamique des anciens. Grâce à l’année à l’EEIE, j’ai gagné en confiance, en compétences et en réseau. Cela m’a ouvert les voix pour exercer aujourd’hui un métier qui m’épanouie, et dans lequel je continue d’utiliser et d’approfondir les savoir acquis.

3. L’intelligence économique est globalement méconnue… Même des gens qui la pratiquent ! Dans la mesure où il s’agit de la structuration en discipline d’une pratique très courante, les professionnels ont sont souvent surpris et ravis de voir que l’IE répond en tant que tel a de nombreux besoins éparpillés au sein des entreprises. Notre mission est de continuer de faire connaitre nos savoirs faire, afin de valoriser un métier indispensable à la croissance et à la gestion des risques des entreprises. L’IE est souvent perçu comme une compétence additionnelle à une autre discipline (marketing, droit, stratégie, business development, concurrence, etc.) ce qui est à la fois notre force – en renforçant notre caractère pluridisciplinaire, et notre faiblesse – le nombre de postes purement IE est encore rare en entreprise, limitant la pratique holistique de cette discipline, souvent cantonnée à appuyer une autre fonction support.

4. De ne pas hésiter à contacter directement les anciens, très solidaires et toujours prêts à délivrer de bons conseils ! De faire preuve d’imagination et de proposer des choses aux entreprises, qui ignorent souvent leurs propres besoins (ou qui ignorent que des solutions existent !)