QUESTIONNAIRE :

1) Présentation (parcours, centres d’intérêts)

2) Qu’a apporté votre passage à l’EEIE à votre parcours professionnel ? (ex : compétences, méthodologies, nouvelle approche de votre métier, accroissement de votre réseau professionnel…)

3) Quel est votre vision/vécu des métiers autour de l’Intelligence économique ? (ex : retours d’expérience, votre vision des forces et faiblesses actuelles des métiers de l’IE)

4) Quels conseils donneriez-vous aux nouveaux Alumnis de l’EEIE ?

1. Lorsque j’étais étudiante en Master recherche études européennes & Relations internationales (Paris 8), j’ai découvert l’IE à travers deux stages en milieu politico-militaire: le premier comme assistante de recherche à l’ambassade de France en Allemagne, le second comme chargée de mission questions maritimes à la Représentation permanente de la France auprès de l’Union Européenne. Ces deux missions m’ont donné le goût de la recherche et de l’investigation. Suite à cela, j’avais à coeur de préparer les concours et j’ai intégré le CPAG de Sciences po Bordeaux pour rejoindre des administrations comme celles des douanes, gendarmerie, armée, les IRA… Je m’étais fixée un délai de deux ans de préparation maximum, sans quoi je me tournerai vers le secteur privé: c’est ce qu’il s’est passé et forte de ces expériences antérieures, j’ai postulé comme chargée de mission en IE à la division des moteurs militaires de Safran Aircraft Engines. Cette année d’apprentissage m’a beaucoup apporté sur le plan professionnel et personnel, malheureusement sans débouchés côté Safran. Immédiatement après mon apprentissage, j’ai saisi l’opportunité du convoyage d’un bateau de l’UCPA de la métropole vers les Antilles pour faire une courte pause le temps de traverser l’Atlantique et réfléchir à la suite. J’en retire beaucoup et je pourrais en discuter des heures, mais ce n’est pas le point ici ! De retour en métropole, j’ai eu l’opportunité de travailler pour Bertin IT qui commercialise le logiciel de veille Ami software que j’utilisais chez Safran. Il s’agissait de créer des plateformes de veille ponctuelles pour les clients, de les conseiller et d’aider à la vente. De cette expérience, j’ai compris que je serai plus à l’aise à traiter l’IE directement au coeur des entreprises afin de suivre sur le long terme les bénéfices de la veille. C’est pour cette raison que j’ai postulé chez Chanel en 2016 comme chargée de veille marchés parallèles: je ne connaissais rien au secteur mais je retrouvais le prisme sécurité de mes expériences précédentes. Le poste a ensuite évolué comme « business analyst » et j’y suis restée trois années jusqu’à fin 2019.

2. Beaucoup ! Autant sur les méthodologies que sur l’humain (les personnes avant le réseau). Je me souviens que la formation en alternance était une condition sine qua non pour choisir l’EEIE plutôt qu’une autre école, que le double-diplôme était un vrai plus et qu’en entretien de sélection, Benoit et Frédéric m’avaient vraiment convaincu que l’on pourrait avancer ensemble !

3. J’y ai répondu en partie à la première question et j’ajouterais que la clé de l’IE en entreprise est la place que l’on souhaite lui accorder ! D’ailleurs, en ayant postulé et réalisé des entretiens à l’étranger (Allemagne, Suisse), j’ai le sentiment que les entreprises françaises sont en retard.

4. Ecoutez vos envies, osez et persévérez : cela paiera !